Les risques d’accidents domestiques, dans le cas des personnes âgées, sont assez élevés. En France, les seniors sont les premières victimes de ces incidents (chute dans l’escalier, glissade dans la douche ou la baignoire et autres) qui peuvent causer de sérieux dégâts.
Afin de protéger nos aînés de ces situations dangereuses, il est important d’adapter et de sécuriser leur cadre de vie. Leur logement doit donc être réaménagé et amélioré. Pour faciliter ce type de travaux, l’État a mis en place divers dispositifs d’aides et de subventions. Dans cet article, on vous propose de découvrir ces solutions de financement.
L’aide à l’aménagement proposée par l’ANAH
Les aides de l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) figurent actuellement en tête de liste des soutiens financiers destinés à l’amélioration de l’habitat des personnes âgées.
Elles sont accessibles aux propriétaires occupants et aux bailleurs. Cependant, un locataire peut aussi en bénéficier si le propriétaire du logement loué est d’accord pour qu’il dépose une demande de réaménagement.
La subvention, dans le cadre d’un projet financé par les dispositifs de l’ANAH, est de 35 ou 50 % du montant des travaux. En ce qui concerne les conditions d’éligibilité, l’habitation concernée doit avoir plus de 15 ans (à la date à laquelle est acceptée la demande).
En outre, le ménage doit avoir des ressources inférieures aux plafonds indiqués. Pour finir, les dépenses prévues ne doivent pas dépasser les 20 000 euros HT.
Il convient de noter que le soutien de l’ANAH inclut une aide destinée à financer les travaux de rénovation thermique. Cette subvention, mieux connue sous le nom de prime « Habiter Mieux », est fixée à 10 % du montant total des travaux HT.
Les caisses de retraite
Les caisses de retraite, comme leur nom l’indique, sont des prestations destinées aux retraités ou plus précisément aux anciens salariés du régime général qui ne bénéficient pas de l’APA. Ces solutions de financement proposées généralement par la CNAV ou la CARSAT peuvent être délivrées sous forme de « kit prévention » ou d’aide à l’habitat.
Dans le premier cas, il s’agit d’une subvention comprenant un ensemble de soutiens techniques. Le « pack » est conçu pour financer les travaux d’adaptation du logement pour les aménagements les plus simples. L’objectif étant alors d’améliorer le confort de vie et de faciliter les déplacements dans la résidence.
Pour ce qui est de la seconde option, l’aide va permettre au bénéficiaire d’aménager sa maison ou son appartement pour qu’il puisse continuer à y vivre.
Pour pouvoir bénéficier des prestations des caisses de retraite, les personnes concernées doivent être âgées d’au moins 55 ans, être en situation de perte d’autonomie et être titulaires d’une retraite du régime général à titre principal.
Les subventions des collectivités territoriales
Les prêts ou subventions sont des solutions de financement assez plébiscitées actuellement. Les dispositifs les plus connus sont la PCH (prestation de compensation du handicap) et l’APA (allocation personnalisée d’autonomie).
Le premier est attribué et versé par le conseil départemental aux personnes âgées de plus de 60 ans et qui sont en situation de perte d’autonomie. Le second, lui, est aussi proposé par le conseil départemental. Il s’adresse surtout aux citoyens dont le handicap est survenu avant 60 ans et qui remplissent certaines conditions spécifiques.
Les prêts et les aides fiscales
Le crédit d’impôt de 25 % pour les dépenses d’équipement réalisées dans les résidences principales de personnes âgées ou handicapées est disponible depuis le 1er janvier 2019.
Les prêts, eux, peuvent être accordés au titre du 1 % patronal. En alternative, les futurs bénéficiaires peuvent aussi déposer une demande auprès d’Organismes de prestations familiales ou de Caisses de retraite.